mercredi 16 octobre 2013

PAGE D'ACCUEIL ET SOMMAIRE

         Pour des raisons techniques, la lecture directe de l'adresse-mail ci-dessous n'est pas possible : pour prendre contact avec l'auteur du blog, veuillez retranscrire l'adresse suivante (en en retranchant le X final)  :  mauriceboyer43@gmail.comX                                                 


  
       L'enfant de 11 ans au plus haut du pic de l'accidentalité piétonne.., l'enfant de 12/14 ans au plus haut du pic de l'accidentalité cycliste, en France, aujourd'hui.. : telles sont quelques-unes des données qui m'ont amené à ouvrir cette tribune consacrée à la défense des droits de la circulation douce, droits grignotés inexorablement par des décennies de croissance de trafics inadaptés au milieu urbain et aboutissant, avec la réduction de l’espace public dévolu au piéton et au cycliste, à l’exposition croissante de ces derniers à la violence routière.
      Partiellement répétitifs parce que composés dans des contextes divers au cours des mois, les textes présentés - soigneusement apolitiques - sont un essai de sensibilisation à des constats aussi accablants ; livrés ici à la réflexion de chacun - et notamment des parents de jeunes enfants, des acteurs de la circulation ainsi que des élus en charge de la voirie et de la réglementation routière -, ils voudraient contribuer à des  prises de conscience hâtant la mise en place d’un projet de ville à la circulation pacifiée, redonnant ses droits à la "circulation douce" et recentré sur le respect des plus fragiles et des plus faibles.

               Maurice Boyer                                 mauriceboyer.blogspot.fr






Dernière minute - mai 2017 : remise à jour des statistiques d'accidentalité nationale et locale

                 


- Statistiques nationales 2016

     Après la diminution régulière de l'accidentalité générale dans les années 2000/2013, l'année 2016 est marquée par une légère remontée de l'accidentalité générale succédant à deux années de forte hausse. Dans cette remontée, piétons et cyclistes payent un tribut particulièrement lourd, les chiffres (encore provisoires) faisant apparaître pour 2016 les évolutions suivantes :

         - piétons : 540 tués.      Mortalité en hausse de 15 %

         - cyclistes : 159 tués.    Mortalité en hausse de 7 % 

    Ces chiffres confirment de manière alarmante les tendances de fond observées depuis deux décennies et jouant en défaveur des circulations douces : 

         - en l'an 2000, la mortalité piétonne et cycliste représentait 13 % de l'accidentalité générale  (piétons : 10 %,  cyclistes : 3 %) 

         - en 2016, elle est de 21 % (piétons, 16 % ; cyclistes, 5 %)





- Circulations douces / Rambouillet :    la sécurité des jeunes cyclistes en question
       Reçu récemment, par le canal de la Ligue Contre la Violence Routière, les statistiques 2014/2015 (chiffres 2016 non encore connus) ; en les combinant avec les chiffres des 5 années antérieures, on obtient, pour l'ensemble des années 2009-2015, un total de 94 accidents déclarés (à l'exclusion des accidents hors agglomération survenus sur la N 10 et sur les voies départementales périphériques).

     Parmi ces 94 accidents déclarés, figurent 52 accidents dans lesquels se trouvent impliqués comme victimes (hospitalisées ou non hospitalisées) des piétons (42) ou des cyclistes (10).

       La statistique d'accidentalité piétonne ne mentionne malheureusement pas l'âge des victimes ; celle de l'accidentalité cycliste précise cet élément et fait apparaître 5 jeunes enfants de 9 à 12 ans sur un total de 10 cyclistes accidentés.

       Une statistique à la base aussi réduite contraint à une lecture prudente des chiffres et ne peut par elle-même étayer des conclusions définitives et péremptoires. On notera cependant la concordance entre les tendances qui s'y expriment et celles révélées par les statistiques nationales qui, aujourd'hui, en France, situent le pic d'accidentalité cycliste (et piétonne) vers les 12 ans ; elle devrait, à ce titre, être prise dans toute sa valeur de signal et d'avertissement, amenant chacun - simples citoyens, parents, usagers de la rue, décideurs et élus en tête - à s'interroger sur les responsabilités d'une société qui, dans la plupart de ses villes, ne s'est toujours pas véritablement résolu, à travers des mesures plus marquées de séparation des trafics et de réduction modulée des vitesses, à faire une priorité de la protection de ses membres les plus faibles et les plus démunis, et notamment de ses enfants.
      







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire